Allemagne : l'accord entre TK et EPH sujet à caution
Un éventuel échec d'une coentreprise sidérurgique envisagée par ThyssenKrupp Steel avec EPH, la division énergie de l’empire du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, n'est pas exclu. Selon des sources proches du dossier, Thyssenkrupp devrait, soit injecter des fonds dans la branche acier, soit conserver une partie des charges de retraite de la filiale. Fin novembre, ThyssenKrupp avait encore fait état de « discussions constructives et ouvertes » avec EPH au sujet d'une éventuelle coentreprise. Au cours de la dernière décennie, les tentatives visant à fusionner ou céder la division acier du conglomérat allemand avec un concurrent, de la coter en bourse, se sont toutes soldées par un échec. M. Kretinsky reste le dernier candidat sérieux aux dernières tentatives de désinvestissement de Thyssenkrupp, ce qui lui confère un avantage dans les négociations en cours concernant le calendrier et les conditions d’achat. Selon Jens Munstermann, analyste chez LBBW, les 2,6 mds d’€ d'engagements de retraite liés à l'acier, constituent un obstacle dans les négociations avec EPH.